p.374 – note 2
Abbé Félix Klein, Madeleine Semer, convertie et mystique,
p.227 :
« Je sens bien que
j’apprends à aimer. Certes, je veille, je prie et au milieu de l’ivresse, quand
les délices inondent l’être, je pense à la sainteté, à la pureté, à la
souffrance, nécessaires. Je les veux, je les appelle, je hais le mensonge, je
désire la pureté de la Vierge ; et dans cette volonté pure qui ne défaille pas
je me sens entraînée dans plus d’amour, plus de désir.
… Mystère, mystère. Je
ne sais pas, mais je sais que je vis la puissante réalité… Je sais que je suis
faite pour Lui, et que nous sommes
faits tous pour le connaître dans notre mesure et que le Christ est l’Epoux et
qu’il veut notre amour. Et je lui donne le mien dans une familiarité, une
tendresse, un désir que je n’avais pas connus. »