p.373 – note 3

 

Thérèse de l’Enfant-Jésus, Histoire d'une âme, p.178-179 (= Ms C fol. 19r et 19v) :

« Mais les pensées profondes et personnelles, les flammes de l’intelligence et du cœur forment une richesse à laquelle on s’attache comme à un bien propre, auquel personne n’a le droit de toucher. […] Oui, maintenant je puis le dire, j’ai reçu la grâce de n’être pas plus attachée aux biens de l’esprit et du cœur qu’à ceux de la terre. S’il m’arrive de penser et de dire une chose qui plaise à mes sœurs, je trouve tout naturel qu’elles s’en emparent comme d’un bien à elles : cette pensée appartient à l’Esprit Saint et non pas à moi, puisque saint Paul assure que nous ne pouvons, sans cet Esprit d’amour, donner à Dieu le nom de Père. »