p.122 – note 1

 

Fr. Etienne-Marie Lajeunie, La mission providentielle de Thérèse de l'Enfant-Jésus, dans La vie spirituelle n° 56, p.206 :

« Si tant de chrétiens pensent que la sainteté n'appartient qu'aux grandes âmes, qu'aux magnanimes, c'est qu'ils la voient entourée d'oeuvres extraordinaires, qui ne sont possibles qu'aux héros ; souvent aussi, ils la confondent avec les grâces gratuitement données, avec les visions, les prophéties, ou le don des miracles. Ils n'imaginent les saints qu'en extase ou en croix, ou penchés sur des morts pour les ressusciter : qu'on puisse vivre avec Dieu dans une union de charité parfaite, en menant une existence apparemment ordinaire, ne leur tombe pas dans l'esprit. […] La sainteté consiste, en effet, spécialement et principalement, dans la charité parfaite ; et cette perfection nous pouvons l'atteindre, sans grâces extraordinaires, sans charismes, et même sans oeuvres éclatantes, en restant, si l'on veut, "une petite âme". »

 

Fr. Etienne-Marie Lajeunie, La mission providentielle de Thérèse de l'Enfant-Jésus, dans La vie spirituelle n° 56, p.211 :

« Irons-nous donc au Royaume de Dieu par la médiocrité de mesquines vertus ? Non ! la sainteté est une sublime perfection, qui peut être simple, mais en pureté, en plénitude, en harmonie, et non en vanité et en médiocrité : la "commune voie" nous doit mener au sommet de la plus haute vie. »

 

Fr. Etienne-Marie Lajeunie, La mission providentielle de Thérèse de l'Enfant-Jésus, dans La vie spirituelle n° 56, p.220 :

« Ayant compris que la perfection consiste principalement dans la charité et précisément dans l'acte d'amour, la chère Sainte a poursuivi directement le progrès dans la vie spirituelle par le progrès dans l'amour. »